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La crise sanitaire a bouleversé l’organisation du travail, avec la généralisation du télétravail ou du chômage partiel. Ainsi l’absentéisme au travail et la Covid-19 se retrouvent étroitement liées.


Une augmentation de l’absentéisme bien avant la crise

Avant 2020, les études pointaient déjà l’augmentation de l’absentéisme, causée par des niveaux de stress élevés et le désengagement des salariés de plus en plus marqué. Mais ce phénomène a largement été amplifié par la pandémie.

En 2020, la Covid-19 était le premier motif d’arrêt de travail avec plus de 25% des arrêts maladie prescrits, suivi par les risques psycho-sociaux (RPS) comme deuxième motif.

 

D’après une étude Ifop pour Malakoff Humanis :

  • 14 % de ces arrêts maladie concernaient des cas de Covid-19 confirmés ou suspectés.
  • 12 % des arrêts maladie concernaient des cas contact.
  • 14 % des arrêts maladies étaient dus aux RPS.

 

Une tendance accentuée avec la crise  Covid-19

Qu’il s’agisse de cas confirmés ou de suspicions, de l’appréhension de retourner travailler en milieu professionnel ou une lassitude au télétravail, la Covid-19 a eu un fort impact sur l’absentéisme au travail pendant les mois d’avril à juin 2020.

Le baromètre Opinionway publié le 16 décembre 2020, met en lumière que « la moitié des salariés (50%) étaient en situation de détresse psychologique, dont 20% en détresse élevée, avec un risque important de développer un trouble mental sévère. 31% risquaient, quant à eux, la dépression. ». Les risques psycho-sociaux (RPS) ne sont pas à prendre à la légère et pourraient devenir très prochainement le premier motif d’absentéisme au travail.

Enfin, la pandémie a augmenté le désengagement des salariés pour leur entreprise qui a eu l’effet d’un électrochoc pour beaucoup de salariés qui attendent désormais autre chose de leur travail et ne souhaitent pas forcément revenir dans leur entreprise. Un Baromètre de la formation et de l’emploi publié en janvier 2021 révèle que « 49% des actifs pensaient changer d’emploi à plus ou moins long terme et un tiers (33%) l’envisageaient dans les deux ans à venir. »

 

Il s’agit d’un réel défi pour l’entreprise : prendre en considération les vulnérabilités de ses salariés et mettre en place des actions pour favoriser le bien-être au travail afin de conserver et d’attirer les compétences précieuses au développement et à la performance de l’entreprise.

 

Source : Covid-19 : quel impact sur l’absentéisme au travail ? | Malakoff Humanis

Travail. Covid-19 : des risques psychosociaux dévastateurs en entreprise (ledauphine.com)